Au Gabon, quand on n’est pas du même bord politique ou intellectuel, la tendance est généralement de se vilipender, de s’opposer, de critiquer les réalisations de ces adversaires, sans se forcer à un minimum d’objectivité. Dans la classe politique, la critique systématique et irréfléchie est une stratégie et un moyen pour exister dans l’opinion, pour paraître aux yeux des militants comme étant une opposition crédible face au pouvoir.

Chez nos opposants, cela n’est qu’une posture, une façon d’augmenter les enchères pour mieux monnayer leur ralliement à la majorité. Une telle attitude n’honore pas la démocratie, ni même la politique. On devrait, en toute honnêteté intellectuelle et morale, fonder son engagement politique sur la base du projet de société et sur l’impact des actions menées en rapport avec les objectifs stratégiques de développement et les attentes urgentes des populations. Le débat politique c’est projet contre-projet, voilà ce que l’on attend des opposants qu’ils développent un projet contre le PSGE d’Ali Bongo Ondimba, est-ce trop leur demander.

La célébration des cinq ans d’Ali Bongo Ondimba ne semble pas avoir échappé au concert des critiques stériles ou des silences réprobateurs de l’opposition. Notre pays a ouvert une nouvelle page prometteuse de son histoire. Il suffit de regarder dans le rétroviseur du temps pour constater qu’en 2009, tous les indicateurs économiques et sociaux étaient en recul : la croissance économique du Gabon était négative, l’indice de développement humain (IDH) était en chute libre, le taux de couverture en infrastructures nous situait parmi les derniers de la classe en Afrique, le chômage était au plus haut avec des pic à 33% chez les jeunes. Pendant que le pays était accablé par de telles calamités, paradoxalement, le train de vie de certaines personnalités, aujourd’hui dans l’opposition ou tapies dans l’ombre, rivalisait avec les plus grosses fortunes de la planète. Fortune souvent acquise au moyen de détournements des deniers publics.

Ali Bongo Ondimba a instauré un nouveau paradigme pour accélérer le développement économique et social, à travers le plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE), un cadre méthodologique et rationnel composé de programmes sectoriels à réaliser, qui permettront au Gabon d’avoir des infrastructures structurantes indispensables au développement. Qu’il s’agisse de construire des routes, fonder un système de santé performant avec des hôpitaux de référence tels le CHU d’Angondjé, le futur CHU de Libreville rénové ou encore celui d’Owendo, personne ne peut nier qu’aujourd’hui est mieux qu’avant.

La réforme de l’administration publique qui a commencé avec la création des agences et se poursuivra de façon à aligner nos services publics sur les meilleurs standards internationaux afin qu’ils servent réellement l’intérêt général. La budgétisation par objectif de programme (BOP), en plus d’être un volet de cette réforme, souligne l’exigence de dépenser efficacement l’argent du contribuable gabonais selon des projets préalablement définis et évalués.

Une telle évolution est incontestablement positive et place résolument le Gabon sur la carte des pays qui avancent et Ali Bongo Ondimba en leader visionnaire peut avec assurance nous offrir un avenir en confiance. Heureusement, le commun des gabonais est plus sage que beaucoup de ces prétendus professionnels de la politique, qui, nostalgiques de l’ordre ancien, ou ils confisquaient à leur seul profit les richesses du pays. Leur courroux envers ABO, n’est dicté que par leur refus de voir les autres gabonais être heureux et ne plus dépendre des miettes qu’ils leur resservaient jadis. Tout le contraire de la politique de partage prônée par Ali Bongo Ondimba. Bravo monsieur le président.

ABO An 5 : Bilan Positif !
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