Lambaréné, le 14 août 2016 - C'est dans la province du Moyen-Ogooué qu'Ali Bongo Ondimba a poursuivi sa campagne de candidat à l'élection présidentielle du 27 août, au lendemain d'un premier meeting qui a confirmé la popularité du président de la République sortant en mobilisant 60000 personnes au stade de l'Amitié, à Libreville.

Ali Bongo Ondimba, candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) et des partis alliés, a entamé son deuxième jour de campagne par une étape dans la petite ville de Ndjolé, au cœur du Moyen-Ogooué, avant de gagner Fougamou dans la Ngounié puis de rallier la capitale provinciale de Lambaréné où le candidat a été accueilli, avec ferveur, par plus 10.000 sympathisants.

Après avoir visité un marché de poisson à Ndjolé où il a pris le temps d'écouter les préoccupations des vendeuses et de partager avec elles sa vision d'un véritable changement durable, le candidat s'est déclaré conscient que la vie était encore trop difficile pour nombre de ses compatriotes.

Dans une allocution aussi conquérante que celle prononcée le jour d'ouverture de sa campagne Ali, comme l'appellent celles et ceux qui soutiennent sa candidature, s'est souvenu de toutes ces Gabonaises et de tous ces Gabonais qui, au quotidien,« souffrent, qui sont dans une situation difficile et qui sont encore dans la précarité ou au chômage » avant d'appeler ses concitoyens à se mobiliser et faire le bon choix, le jour du scrutin, pour continuer à avancer et « changer ensemble ».

« Ce jour là, vous aurez à faire deux choix : vous aurez le choix de la catastrophe, le choix du malheur, le choix de la désolation : ce choix là c'est de voter pour l'un des 13 qui m'affrontent moi tout seul (…) qui sont des candidats de la marche arrière, qui ne voient pas devant mais derrière.(...) Moi, j'ai un autre choix, c'est le choix que vous allez préférer, c'est le choix du Gabon qui avance. »

La visite d'un dispensaire à Fougamou et celle de l'hôpital Schweitzer à Lambaréné a également permis au candidat de partager un moment avec les populations, particulièrement patients et personnels médical, d'échanger avec eux sur leur expérience en matière d'accès aux soins.

Rassuré par les nombreux progrès enregistrés dans le secteur de la santé, Ali Bongo Ondimba a certifié qu'il était possible de faire plus, et aussi de faire mieux, avec son programme pour l'Egalité des chances qu'il a lui-même lancé le 23 février. Comme il l'a expliqué, son programme permettra notamment un meilleur approvisionnement des hôpitaux publics en médicament ainsi qu'un élargissement de la liste des médicaments pris en charge par la Caisse Nationale d'Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS).

Le candidat du PDG a rappelé qu'il souhaitait faire en sorte que les dispensaires de tout le pays soient approvisionnés de façon égale en médicament au bénéfice de tous les immatriculés de la CNAMGS. À ce jour plus d'un million de Gabonais à ce jour sont assurés. Le candidat a indiqué souhaiter un traitement égal pour tous en matière de santé qu’ils soient couverts par la CNAMGS ou non.

Ali Bongo Ondimba a fustigé ses détracteurs, candidats de l'opposition, en appelant les Gabonais à être « virulent » face à « ces vendeurs d'illusions » qui ont le visage des « privilégiés qui veulent aller jusqu'au bout de leurs avantages et retrouver le temps où tout était pour eux et rien pour vous » s'ils veulent éviter de se réveiller en plein « cauchemar », le 28 août au matin.

Que ce soit à Ndjolé, Fougamou ou Lambaréné, le candidat a martelé qu'il était conscient que le Gabon avait besoin de grands changements et que seul son programme permettrait d'apporter des changements encore plus grands que ceux initiés depuis 2009.

Pouvoir suivre une formation de qualité, trouver un emploi, avoir accès à des soins de qualité, être une femme autonome ou encore bénéficier des seuls fruits de son travail : voici les seules alternatives qui existent, et qu'Ali Bongo Ondimba continuera de défendre, avec conviction, comme il l'a fait dimanche devant les populations du Moyen-Ogooué et la Ngounié pour continuer à regarder l'avenir en confiance et accélérer les changements initiés dans le pays ces sept dernières années et faire en sorte que « chacun soit digne. Dans la paix. Et pas dans les injures ». Et ce, même si la « route est encore longue pour atteindre l'émergence en 2025 ».

FIN