C'est terminé pour " Octobre Rose, édition 2015 ". Dédiée à la détection précoce des cancers féminins (du sein et du col de l'utérus, notamment), cette campagne, mise en œuvre au Gabon par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO) pour la deuxième année consécutive, s'est étendue, cette fois, à trois autres provinces : le Haut-Ogooué, l'Ogooué-Maritime et le Woleu-Ntem.

Démarré le 1er octobre dans l'Estuaire, la campagne a connu un moment palpitant, avec l'implication personnelle de Sylvia Bongo Ondimba, première dame du Gabon, dans l'étape de l'Ogooué-Maritime, les 14 et 15 octobre derniers.

En se rendant sur le terrain à cette occasion, l'épouse du chef de l’État avait souhaité féliciter et encourager le personnel de santé, et inciter en même temps les femmes à se faire dépister.

De leur côté, les équipes de bénévoles de la FSBO étaient à pied d'œuvre, partout, pour parler du cancer, informer, mobiliser et surtout convaincre les femmes à faire le dépistage.

Le résultat de ce travail d'ensemble a conduit plus de 8 500 d'entre elles à subir les opérations de détection précoce, contre 5 680 l'an dernier.

Soit 5534 dans l'Estuaire, 676 dans l'Ogooué-Maritime, 1390 dans le Haut-Ogooué, 490 dans le Woleu-Ntem, et 254 à Lambaréné.

Globalement, 116 femmes ont été référées vers l'Institut de cancérologie de Libreville pour un diagnostique du sein, et 347 autres pour le col de l'utérus. Toutefois, ces résultats restent partiels car de nombreuses structures n'ont pas encore fourni l'ensemble des données.

« Cette grande mobilisation d'octobre rose, nous l'avons fortement ressentie, non seulement au niveau des structures de santé, mais également dans les sociétés publiques ou privées. (...) Des entreprises nous ont accompagnés, en finançant certaines activités de la campagne, en sensibilisant leur personnel féminin, en organisant des dépistages en groupe. Il est même arrivé que certaines structures de santé organisent spontanément, sans l'intervention de la Fondation, des activités de dépistage à Lambaréné, à Libreville... comme ce fut le cas (du service de santé militaire) au centre de santé de Baraka », a souligné Simone Mensah, vice-présidente de la FSBO, au cours de la cérémonie de clôture et de restitution des résultats.

" Octobre rose " s'est donc achevé, mais l'élan né de cette campagne se poursuit avec la détection précoce, qui se déroule en continu dans toutes les unités de de dépistage au sein des centres de santé.